BIO
1998
Parisienne de naissance, issue d’une famille d’immigrés venus de toute l’Europe, Joséphine Topolanski dit avoir grandi maternée par une mère juive séfarade et canalisée par un père ashkénaze. De cet héritage familal hybride, naît une réflexion intime sur la double transmission du rapport culturel à la vérité. Traçant une ligne entre différentes croyances, provoquant un syncrétisme entre l’attention aux formes esthétiques et pratiques instinctives, et l’intérêt obsessionnel aux systèmes formés de connaissances vérifiées.
Diplômée en 2021 de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Joséphine Topolanski obtient la même année une mention spéciale du jury du prix Révélation Design ADAGP. L’année suivante, elle présente son travail à 100% L’Expo à La Villette et rejoint les collections de la ville de Pantin. Sélectionnée pour le 73ème Festival de Jeune Création en 2023 et intégrée au programme Contemporaines 2023, elle participe au cycle hors les murs du CAC de Bretigny, exposition collective sous le commissariat de Valentina Ulisse en avril 2024 qui se superpose avec sa première exposition personnelle à la galerie Chantier Boite noire à Montpellier. Elle est également invitée à participer à l’édition Dé(s)rives de la galerie Aline Vidal en mai.
À la suite d’un accompagnement engagé et du suivi étroit de la curatrice Salomé Fau, les deux décident d’écrire ensemble le cycle d’expositions «Vers les hauteurs celestes». Dont le premier chapitre sera lancé en juin à Confort Mental et se prolongera dans l'année dans différents lieux. Enfin, elle effectue actuellement une résidence de six mois au sein de la Villa Belleville et exposera sa restitution à la Project Room du Frac île-de-France en juin.
INTERVIEWS
Trombiclub
”Bienvenue dans l’atelier de Joséphine Topolanski”https://www.instagram.com/p/C4D_kRDoxGr/?hl=fr
Contemporaine
Interview avec Eden Tinto Collinshttps://www.instagram.com/p/C3alMqGItg9/?hl=fr&img_index=1
Arte
Atelier A portrait d’artistehttps://www.arte.tv/fr/videos/102269-019-A/josephine-topolanski/
PRESS & TEXTES CURATORIAUX
Vers les hauteurs célestes,
Chapitre 1 “L’antichambre”
Commissaire Salomé Fau
Confort Mental
Salomé Fau, Curatrice indépendantehttps://www.instagram.com/salomefau/?hl=fr
Chaque clignotement dans le ciel nocturne, chaque phénomène inexplicable, est un fragment du puzzle cosmique qui attend d’être déchiffré. Dans les recoins de l’imaginaire, là où le mystère se mêle à la foi, l’extraordinaire vient se frayer un chemin dans le quotidien d’adeptes, pour lesquels les mystères de l’univers se trouvent dans le silence de l’espace. Persuadé·es que des êtres venus d’ailleurs viendront nous sauver grâce à des savoirs et des technologies plus avancés, iels se dévouent à un culte obsessionnel, en quête des hauteurs célestes.« L’ANTICHAMBRE » est le premier chapitre du cycle d’expositions
« VERS LES,HAUTEURS CÉLESTES », pensé autour du travail de l’artiste Joséphine Topolanski. L’antichambre c’est ce recoin de préparation, annonciateur de quelque chose, un espace en mouvement où rien n’est figé. C’est en passant par ce seuil transitoire - d’humain·es à dévots - comme dans l’entrée d’une maison et dans la lenteur d’un dévêtement méticuleux, où l’on quitte ces habits pour retrouver ces apparats cérémonieux, que nous laissons derrière nous toutes formes de rationalités. Dans une ambiance sonore christique et dans la noirceur de cette presque nuit, tous nos pas sont à préciser. Le temps semble être en suspens et l’espace s’être plié aux volontés des adeptes. À notre tour, nous nous enfonçons dans le repère d’un culte fictif travaillant à recueillir des archives, à contempler les étoiles et à exécuter des cérémonies rituelles, en faveur d’entités non-terrestres. Nous contraignant alors, à cette lenteur méticuleuse, dans l’observation silencieuse de ces vêtements liturgiques fraîchement suspendus. La réalité vient se confondre au surnaturel, brouillant alors ces vérités qu’on pensait être des certitudes.
SOMMES-NOUS SEUL·ES ? C’est la grande interrogation avec laquelle joue Joséphine Topolanski pour proposer des pièces aux contours ambigus. Par le biais de ce culte fictif, elle vient coudre les plis du folklore de tout un mythe populaire : celui des extraterrestres. Parfois petits hommes gris ou petits bonhommes verts, l’histoire et la science-fiction ont ancré cette croyance dans un coin de nos imaginaires collectifs. Ils racontent notre fascination pour l’ailleurs. Ce premier chapitre ouvre la porte à notre besoin insaisissable de réponses à des questions plus grandes que nous. En débutant ce chemin sur les traces à peine sèches de ces admirateur·ices éthéré·es, nous plongeons dans les profondeurs d’un monde sans réponse. Où se cachent dans les abysses de notre société, des adeptes aux mille profils, tentant avec une ferveur démesurée de rejoindre un ailleurs encore inconnu à ce jour.
Villa Belleville
Camille Velluet, Curatrice indépendantehttps://www.instagram.com/camillevelluet/?hl=fr
Selon l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, « La réalité c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on cesse d’y croire ». Dans sa pratique, Joséphine Topolanski embrasse cette idée dès lors qu’elle s’attache à explorer l’infime lisière entre la fiction et le réel. Animée par une réflexion sur ce qui est au fondement du principe de croyance, elle travaille depuis plusieurs années à l’élaboration d’un culte cosmique nourri entre autres de recherches sur les courants ufologiques des années 1970 et le registre esthétique qui l’accompagne. Déclinant une série de motifs, symboles et messages qu’elle trouve dans des formes existantes ou qu’elle s’emploie à reproduire à travers différents médiums, Joséphine Topolanski développe une série d’objets à dimension liturgique – chasubles, ex-votos, tentures et bannières de processions – propres à un cérémonial à caractère spirituel. S’appliquant à sonder la frontière entre le scientifique et la spéculation, elle évoque également une part de tout ce qu’on ne peut s’expliquer rationnellement, à l’origine d’un basculement, de la naissance d’une croyance quelle qu’elle soit. L’artiste s’imprègne ainsi de nombreuses références à la culture populaire et à certains folklores qui s’enchevêtrent au sein de pièces syncrétiques. Les archives qu’elle insère dans des dispositifs qui font écho à des autels occultes rencontrent des habits protecteurs inspirés des ouvrages d’une communauté de soeurs brodeuses. À travers l’étude des phénomènes ovnis qui ont pu générer en leur temps une vague de croyance transformée en mouvement de masse qui a finit par happer une part de l'opinion publique et demeure pour certain·es aujourd’hui une explication plausible à des évènements inexpliqués, Joséphine Topolanski sème le doute, célèbre le trouble et l’hésitation pour laisser place à la possibilité d’ouvrir nos esprits à d’autres réalités.FRAC Île-de-France,
Project Room
Saison hors les murs Satellite Finder
commissaire Maëlle Dault
En collaboration avec la Villa Belleville
https://www.fraciledefrance.com/josephine-topolanskisatellite-finder/
Maëlle Dault , Commissaire d’expositionSes œuvres prennent leur origine dans les témoignages, les enquêtes d’États sur les phénomènes spatiaux inexpliqués, les conférences internationales sur l’existence d’ovni, de vies extraterrestres ou de trous noirs. Elles interrogent les systèmes de croyances et leurs rapports à la vérité dans une quête obsessionnelle d’un vaste répertoire iconographique au grain spectral qui s’organise autour de visions stellaires, sacrées ou populaires. Les apparats cérémoniaux qu’elle décline (chasubles, capes, bannières, tapisseries cosmiques) inscrivent leurs étendards reconnaissables dans un corps collectif et fictionnalisent des rites autour de ces événements inexplicables.
Des objets non identifiés issus d’éléments de design de notre quotidien associés à des images de soucoupes volantes ou d’événements surnaturels entretiennent le doute sur notre adhésion à toute forme de certitude.
CAC Bretigny
Saison hors les murs Les conjugueuls,
commissaire Valentina Ulisse
Valentina Ulisse, Curatrice indépendanteFausses archives de vrais documents ou artefacts, les œuvres de Joséphine Topolanski donnent une légitimité aux fictions spéculatives qu’elle s’imagine. Comme dans tout récit de science-fiction, la force de ces imaginaires réside dans la présence d’une juste dose de vrai et de faux. Après un travail de recherche, l’artiste fantasme ainsi le caractère factice d’images authentiques ou, au contraire, la possible véracité des mythes dénichés. Dans son enquête, diverses formes de croyance en la religion, en la science ou en les extraterrestres convergent. Une «foi» dans une force supérieure se superpose aux études de l’espace et aux tentatives de compréhension de l’univers.
Artiste-chercheuse de l’(in)vraisemblable, Joséphine Topolanski s’associe volontiers à des groupes de recherche, qu’ils soient menés par des physicien·nes ou par des explorateur·rices de «rencontres rapprochées du 3e type». Ainsi, son encyclopédie de formes s’inspire autant des photographies officielles de la NASA que de celles parodiques recueillies par le GEIPAF (Groupe d’études et d’informations des phénomènes aérospatiaux fabuleux), qui chasse toutes ces choses quotidiennes assimilables à des ovnis, ces «objets volants non identifiés».
Joséphine Topolanski ravive et réinvente ce riche répertoire de visions stellaires, sacrées ou populaires, qu’elle transpose dans des pratiques artistiques traditionnelles. Elle explore notamment la couture et le tissage, l’image imprimée et la gravure sur métal. Le métier Jacquard, avec son tissage point par point, restitue parfaitement la graine pixélisée de la première image d’un trou noir. L’artiste en fait une tapisserie cosmique qu’on dirait ancienne. Ses capes et chasubles liturgiques en molleton sembleraient aussi authentiques, si ce n’était pour les images de comètes qui y figurent comme des apparitions. La photogravure lui sert enfin pour tracer sur papier les orbites d’exoplanètes fictives, preuves inventées de l’existence de mondes parallèles. Toutes ces représentations sont des «images fantômes». Elles brillent des couleurs irisées de leurs tissus et leurs profils sublimés apparaissent seulement à celles et à ceux qui acceptent de croire en l’impossible.
Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris
Salomé Fau, Curatrice indépendanteNous sommes en juillet 1952, le Major général John A.Samford fait une déclaration au peuple américain pour démentir les observations d’OVNIS en affirmant que la plupart peuvent être expliquées scientifiquement.
Simple erreur de perception ou réelle présence extraterrestre, en qui et en quoi pouvons-nous croire ?
L’installation de Joséphine Topolanski nous plonge dans un environnement où les relations entre science, croyance et mythe populaire deviennent ambiguës. Ces tensions se dessinent au travers d'œuvres multiples, comme des apparats liturgiques cosmiques sur lesquelles se déploient des données scientifiques imprimées. Mais aussi dans le détournement d’objets avec lesquels l’artiste joue pour inviter le visiteur à s’interroger sur la véracité des images auxquelles nous sommes en permanence confrontés.
C’est dans ce croisement de disciplines que Joséphine Topolanski nous plonge dans une réalité tangible, où le visiteur se voit être chercheur d’indices à la quête de sa propre vérité.
Proposition Prix Dauphine 2023
Salomé Fau, Curatrice indépendanteDes bannières habillées de disques d'argent adossées aux murs, des apparats cérémonieux suspendus à un portant, des prospectus collés aux vitres plongen le visiteur dans une ambiguïté à peine perceptible. Tout porte à croire qu'une procession en faveur de ces êtres venus d'ailleurs, vient de se terminer.Seuls les vestiges perdurent pour susciter une interrogation, sommes-nous seuls ?
L'installation transforme l'espace en un quartier général qui pourrait appartenir à une communauté animée par le recueil, l'analyse,l'interprétation des phénomène extraterrestres et d'objets volants non identifiés. C'est sous le prisme d'une secte ufologique fictive que nous invitons à découvrir les rouages de l'élaboration d'un mythe populaire. L'extraterrestre trouve son essence dans la fiction, popularisé au fil du temps, il s'établit dans une esthétique forte.Parfois petit homme vert, parfois petit gris, l'histoire l'a doté de nombreuse caractéristiques tant physiques que psychiques. Élevé au rang de Messie céleste ou monstre envahisseur, il est à l'origine d'un folklore cosmique.Joséphine Topolanski observe la formation de ces controverses en explorant les manières dont les images sont utilisées pour construire des preuves ou des croyances, objectives ou fantasmées. Ses productions interrogent le statut de véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés.
Ainsi, elles questionnent notre relation au réel et à l'histoire en oscillant entre réalité et fiction, documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai ou faux.
Se déployant comme une expérience mystérieuse, l'exposition nous entraîne « au delà » pour s'interroger sur le besoin de nos sociétés à l'élaboration de ces monstres contemporains. Le sujet des OVNIS transporte l'image de l'altérité,
d'un autre monde, d'un ailleurs absolu. Démantelé quotidiennement par une pensée cartésienne, la croyance aux extraterrestres ne cesse de perdurer et témoigne d'un besoin auquel répondrait le merveilleux, aussi monstrueux soit-il, de donner place à l'imaginaire. Le monstre est, au sens large, perçu comme inspirant la peur, le dégoût, l'empathie ou le mépris. Il surprend par son écart à la norme, qu'en est-il de ces ufologues, hérauts contemporains chargés d'une mission apostolique cosmique ?
Harper’s Bazaar France,
Festival Jeune Création : rencontre avec les 5 artistes à suivre
“Interroger nos croyances avec Joséphine Topolanski”Stéphane Durand, journaliste La vérité est ailleurs. C'est ce que l'on pourrait croire lorsqu'on regarde les œuvres de Joséphine Topolanski, parisienne de 25 ans qui n'a de cesse de s'interroger sur l'univers qui nous entoure. Elle en vient même à suivre, le temps d'un week- end, le Groupe d’Études et d'Informations des Phénomènes Aérospatiaux Fabuleux afin de satisfaire sa curiosité et de peut-être avoir une preuve de vie hors de notre planète. Entre réalité et fiction, l'artiste aime questionner nos croyances. Nos objets du quotidien, à y regarder de plus près, font offices de soucoupes volantes, à moins qu'ils ne soient que de simples objets non identifiés ? “Je m'intéresse à la double direction de la croyance, son aspect collectif, il n’est de mythe sans collectivité culturelle, et la voie de l’intime conviction. On assiste alors à l’élaboration d’une nouvelle foi, aux limites éclatées et aux frontières abolies, pour arriver à un décloisonnement des différentes formes de rapports au croire et au savoir que notre société traverse.” Ses quatres œuvres exposées à Jeune Création, à l'image d'Holy Borisov et de sa chasuble liturgique cosmique, attisent notre curiosité autant qu'elles nous interrogent. Il est parfois bon de douter.
Catalogue Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris
Valentina Ulisse, Curatrice indépendante
“On pourrait penser au travail de Joséphine Topolanski comme à une constellation de formes, nées de l’alignement entre science, spiritualité et folklore. Une croyance multiple nourrit son imaginaire : ici s’entremêlent études spatiales, mythe des OVNI et foi messianique en une entité supérieure. L’artiste s’intéresse aux rebondissements potentiels d’une image véridique ou fantasmée et à ses effets sur notre imagination. Sa recherche est animée par les représentations d’objets célestes, issues des rapports de la NASA et du CNES ou des signalements de phénomènes aérospatiaux inexplicables. La lecture de légendes populaires ou la participation à des dîners ufologiques inspirent également l’artiste. Par le textile ou l’image imprimée, elle réactive ces visions cosmiques à travers des formes traditionnelles comme des bannières de procession ou des habits liturgiques. Instantanées de météores et de satellites remplacent ici les apparitions christiques. Le symbole de la soucoupe volante que l’artiste s’amuse à dénicher dans son environnement quotidien est aussi récurrent dans son travail. Toute l’oeuvre de Joséphine Topolanski réside dans une tension entre réalité et fiction qui parvient à semer le doute dans l’esprit des regardeur·euses. Ses apparats cérémoniaux d’un culte extraterrestre et ses installations d’ « objets non-identifiés » chinés en brocante racontent ainsi des histoires factices, mais pas impossibles.”
“Le design textile contemporain se dévoile à la Paris Design Week ”, agence Espaces atypiques, Paris
https://www.espaces-atypiques.com/nos-actus/tendance-deco-le-design-textile-contemporain-se-devoile-a-la-paris-design-week/
Manifesto XXI, 8 ARTISTES À DÉCOUVRIR À 100% L’EXPO
J.S. “L’attrait de Joséphine Topolanski pour l’ésotérisme et les extraterrestres la pousse à interroger les images qui nous sont présentées aussi bien comme des preuves que comme des croyances. Sous la nef de Grande Halle de la Villette, les bannières en jacquard tissé de THE HOLY WORMHOLE sont installées en arc de cercle, à la manière du système solaire. Composées de fils réfléchissant, de laine et de coton, ces bannières ont été conçues d’après une simulation séquentielle du cosmologiste Alain Riazuelo. Cette simulation et l’œuvre qu’en a tiré Joséphine Topolanski s’intéressent à la théorie des trous de verre, l’hypothèse d’un raccourci à travers l’espace-temps. Associé aux chapes liturgiques de AND THE ALIEN CREATED GOD, l’installation finale devient TOURISME ÉSOTÉRIQUE ET RELIQUES STELLAIRES et pose la vaste question de notre présence dans l’univers. Y sommes-nous vraiment seul·es? À travers son travail, l’artiste matérialise les propositions de divers champs face à ce questionnement, de la religion à la science.”
Couverture de Bolt Zine issue 6,
Fanzine américain sur le design textile par Studio Frances
2024
OCT
SEPT
JUIN
MAI
AVRIL
MARS
2023
2022
2021
2019
2024
2023
2022
2021
2018
2024
2022
2022
2021
2019
2018
2018/19
2015/21
2015
2012/15
PRÉSENTATION
Fausses archives de vrais documents ou vraies archives de faux documents, l’ambiguïté science-fictionnelle s’immisce dans chaque recoin possible de mes productions. Je travaille à la création d’un culte syncrétique mêlant ufologie, religion cosmique et technomystique, veritable symbiose entre science, spiritualité et folkore, au travers d'une accumulation obsessionnelle de formes et d’images qui nourrissent et construisent une nouvelle croyance multiple. Oscillant entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux, mes travaux, ensemble de parafacts, viennent constituer, ce que l’historienne Carrie Lambert-Beatty appelle une grande «parafiction».
Au travers de récits scientifiques sacralisés, mes recherches questionnent nos régimes de vérité et nos rapports aux croyances. C’est par l’observation du statut de la véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés que je tente d’approcher le rêve d’un réenchantement du monde. Les pièces de mes projets, témoins d’un espace transitionnel entre le terrestre et le céleste, nous invitent à s’immerger un instant, -ou peut-être plus- dans un version alternative de notre réalité.
CV
EXPOSITIONS,
-Studiolo in Paris”, exposition collective,
Cabinet Studiolo et la commissaire Indira Beraud, Paris 6e
-”Krypta”, exposition collective
Le Sample Bagnolet, commissaire Mathilda Portoghese et Camille Trapier
-"L’antichambre" Chapitre I du cycle “Vers les hauteurs celestes”
commissaire Salomé Fau, exposition personnelle,
Confort mental, Paris
- “Satellite Finder”,
commisaire Maëlle Dault, exposition personnelle,
Frac île-de-france, Project Room,
Paris
- “90 secondes to midnight”, commissaire Ana Bujosevic,
exposition collective,
Tour Orion, Montreuil
- ”Tant chauffe t-on le fer qu’il rougit”, exposition collective
Villa Belleville, Paris
- “Dé(s)rives”, exposition collective,
Galerie Aline Vidal, Paris
- “Les conjugueuls”, commissaire Valentina Ulisse,
expositions collectives hors les murs,
CAC Brétigny, Essonne
- “Blessed messages from out there” exposition personnelle,
Galerie Chantier boite noire, Montpellier
- “73e Festival Jeune Création”, exposition collective,
Espace Niemeyer, Paris
- Exposition collective sur la physique quantique,
Lumen center, Julien Bobroff, Paris Saclay,
- “La croyance” exposition collective,
Galerie Salon H, Paris
- “Les synapses dans la Terre” exposition collective,
Jour et Nuit culture, Collectif Noctemydiem, Paris
- Paris Design Week, “Parcours atypique”,
agence Espaces atypiques, Paris
- “FIG collective” exposition collective en support à l’Ukraine, Paris
- “100% L’EXPO” exposition collective,
Grande halle de La Villette, commissaire Inès Geoffroy,
Paris
- “Bureau d’investigation du sacré” exposition collective,
Grandes serres de Pantin, commissaire Jeanne Mercier
- Lancement du livre And we heard a big “Bang!”,
Quintal édition,
Librairie sans titre, Paris, France
- Exposition collective,
KCUA gallery, Kyoto, Japan
PRIX, RÉSIDENCES, ACQUISITIONS, COMMANDES
-“Villa Belleville” - Résidence de 6 mois
- “Passerelles 2023”, Contemporaines - Programme de mentorat. Marrainée par l’artiste Eden Tinto Collins, accompagnées par la curatrice indépendante Mathilda Porthogese
- Aquisition Fonds Municipal d’Art Contemporain de la ville de Pantin
-“Gaze magazine”, Création de bannieres de scénographie
- Résidence artistique avec “La Physique autrement” et le physicien Julien Bobroff, Université de Paris-Saclay
- ADAGP Revelation Design 2021, Mention spéciale du jury
- Résidence de recherche Territoires désarticulés du sacré, Marseille. Programmé par “Southwaystudio” avec la Chaire AG2R
- Selection au prix de la “Foire d’illustration jeunesse de Bologne 2018” Exposition à des foires d’illustration jeunesse au Japon, en Chine, en Corée du Sud et à Taiwan.
ATELIERS, WORKSHOP, INTERVENTIONS
-CAC en sac “Accueillir l’inconnu: premier contact
et hospitalité extraterrestre” - CAC Bretigny
Atelier de pratique artistique de 3 à 99 ans
-Atelier avec le collège de Tourtille et la
Villa Belleville
-CAC en sac “La ballade de Roberlax” - CAC Bretigny
Atelier d’éveil aux enfants accueilli·es en crèche
-Invitation par Carlotta Sandoval Lizarralde pour
sa résidence artistique en collège (classe ULIS) invitée
par ART-EXPRIM, Visite d’atelier à la Villa Belleville
-Programme “Jeunes collectionneurs” du Fonds d’art
contemporain - Paris Collections, Visite d’atelier à la Villa Belleville
-Intervention avec Les éditions RNVP -Gobelins Paris
FESTIVALS ET FOIRES
- “Zinefest”, Bordeaux
- “Trafic #1”, Frac, Marseille
- “Accident Art Book Fair”, Bellevilloise Paris
- “Coucou Minou festival”, Saint-Denis
- “Kyoto art book market”, Kyoto
- “Kitakagaya Flea”, Osaka
- “Fanzine Festival”, Paris
FORMATION
- Kyoto City University of Arts - échange universitaire secteur Printmaking
- École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs - Image Imprimée
Baccalauréat: section économique et social - option art plastique
Lycée l’Assomption, Paris, France
2015-2021Atelier du Carrousel-Monceau - Cycle de 3 ans de préparation
aux concours des écoles d’art
CONTACT
- josephine.topolanski@gmail.com
- 0672686109
- @josephine.topolanski
BIO
1998
Parisienne de naissance, issue d’une famille d’immigrés venus de toute l’Europe, Joséphine Topolanski dit avoir grandi maternée par une mère juive séfarade et canalisée par un père ashkénaze. De cet héritage familal hybride, naît une réflexion intime sur la double transmission du rapport culturel à la vérité. Traçant une ligne entre différentes croyances, provoquant un syncrétisme entre l’attention aux formes esthétiques et pratiques instinctives, et l’intérêt obsessionnel aux systèmes formés de connaissances vérifiées.
Diplômée en 2021 de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Joséphine Topolanski obtient la même année une mention spéciale du jury du prix Révélation Design ADAGP. L’année suivante, elle présente son travail à 100% L’Expo à La Villette et rejoint les collections de la ville de Pantin. Sélectionnée pour le 73ème Festival de Jeune Création en 2023 et intégrée au programme Contemporaines 2023, elle participe au cycle hors les murs du CAC de Bretigny, exposition collective sous le commissariat de Valentina Ulisse en avril 2024 qui se superpose avec sa première exposition personnelle à la galerie Chantier Boite noire à Montpellier. Elle est également invitée à participer à l’édition Dé(s)rives de la galerie Aline Vidal en mai.
À la suite d’un accompagnement engagé et du suivi étroit de la curatrice Salomé Fau, les deux décident d’écrire ensemble le cycle d’expositions «Vers les hauteurs celestes». Dont le premier chapitre sera lancé en juin à Confort Mental et se prolongera dans l'année dans différents lieux. Enfin, elle effectue actuellement une résidence de six mois au sein de la Villa Belleville et exposera sa restitution à la Project Room du Frac île-de-France en juin.
INTERVIEWS
Trombiclub
”Bienvenue dans l’atelier de Joséphine Topolanski”https://www.instagram.com/p/C4D_kRDoxGr/?hl=fr
Contemporaine
Interview avec Eden Tinto Collinshttps://www.instagram.com/p/C3alMqGItg9/?hl=fr&img_index=1
Arte
Atelier A portrait d’artistehttps://www.arte.tv/fr/videos/102269-019-A/josephine-topolanski/
PRESS & TEXTES CURATORIAUX
CAC Bretigny
Saison hors les murs Les conjugueuls,
commissaire Valentina Ulisse
Valentina Ulisse, Curatrice indépendanteFausses archives de vrais documents ou artefacts, les œuvres de Joséphine Topolanski donnent une légitimité aux fictions spéculatives qu’elle s’imagine. Comme dans tout récit de science-fiction, la force de ces imaginaires réside dans la présence d’une juste dose de vrai et de faux. Après un travail de recherche, l’artiste fantasme ainsi le caractère factice d’images authentiques ou, au contraire, la possible véracité des mythes dénichés. Dans son enquête, diverses formes de croyance en la religion, en la science ou en les extraterrestres convergent. Une «foi» dans une force supérieure se superpose aux études de l’espace et aux tentatives de compréhension de l’univers.
Artiste-chercheuse de l’(in)vraisemblable, Joséphine Topolanski s’associe volontiers à des groupes de recherche, qu’ils soient menés par des physicien·nes ou par des explorateur·rices de «rencontres rapprochées du 3e type». Ainsi, son encyclopédie de formes s’inspire autant des photographies officielles de la NASA que de celles parodiques recueillies par le GEIPAF (Groupe d’études et d’informations des phénomènes aérospatiaux fabuleux), qui chasse toutes ces choses quotidiennes assimilables à des ovnis, ces «objets volants non identifiés».
Joséphine Topolanski ravive et réinvente ce riche répertoire de visions stellaires, sacrées ou populaires, qu’elle transpose dans des pratiques artistiques traditionnelles. Elle explore notamment la couture et le tissage, l’image imprimée et la gravure sur métal. Le métier Jacquard, avec son tissage point par point, restitue parfaitement la graine pixélisée de la première image d’un trou noir. L’artiste en fait une tapisserie cosmique qu’on dirait ancienne. Ses capes et chasubles liturgiques en molleton sembleraient aussi authentiques, si ce n’était pour les images de comètes qui y figurent comme des apparitions. La photogravure lui sert enfin pour tracer sur papier les orbites d’exoplanètes fictives, preuves inventées de l’existence de mondes parallèles. Toutes ces représentations sont des «images fantômes». Elles brillent des couleurs irisées de leurs tissus et leurs profils sublimés apparaissent seulement à celles et à ceux qui acceptent de croire en l’impossible.
Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris
Salomé Fau, Curatrice indépendantehttps://www.instagram.com/salomefau/?hl=fr
Nous sommes en juillet 1952, le Major général John A.Samford fait une déclaration au peuple américain pour démentir les observations d’OVNIS en affirmant que la plupart peuvent être expliquées scientifiquement.Simple erreur de perception ou réelle présence extraterrestre, en qui et en quoi pouvons-nous croire ?
L’installation de Joséphine Topolanski nous plonge dans un environnement où les relations entre science, croyance et mythe populaire deviennent ambiguës. Ces tensions se dessinent au travers d'œuvres multiples, comme des apparats liturgiques cosmiques sur lesquelles se déploient des données scientifiques imprimées. Mais aussi dans le détournement d’objets avec lesquels l’artiste joue pour inviter le visiteur à s’interroger sur la véracité des images auxquelles nous sommes en permanence confrontés.
C’est dans ce croisement de disciplines que Joséphine Topolanski nous plonge dans une réalité tangible, où le visiteur se voit être chercheur d’indices à la quête de sa propre vérité.
Proposition Prix Dauphine 2023
Salomé Fau, Curatrice indépendanteDes bannières habillées de disques d'argent adossées aux murs, des apparats cérémonieux suspendus à un portant, des prospectus collés aux vitres plongen le visiteur dans une ambiguïté à peine perceptible. Tout porte à croire qu'une procession en faveur de ces êtres venus d'ailleurs, vient de se terminer.
Seuls les vestiges perdurent pour susciter une interrogation, sommes-nous seuls ?
L'installation transforme l'espace en un quartier général qui pourrait appartenir à une communauté animée par le recueil, l'analyse, l'interprétation des phénomènes
extraterrestres et d'objets volants non identifiés. C'est sous le prisme
d'une secte ufologique fictive que nous invitons à découvrir les rouages
de l'élaboration d'un mythe populaire. L'extraterrestre trouve son essence
dans la fiction, popularisé au fil du temps, il s'établit dans une esthétique forte.Parfois petit homme vert, parfois petit gris, l'histoire l'a doté de nombreuses
caractéristiques tant physiques que psychiques. Élevé au rang de Messie
céleste ou monstre envahisseur, il est à l'origine d'un folklore cosmique.
Joséphine Topolanski observe la formation de ces controverses en explorant les manières dont les images sont utilisées pour construire des preuves ou des croyances, objectives ou fantasmées. Ses productions interrogent le statut de véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés.
Ainsi, elles questionnent notre relation au réel et à l'histoire en oscillant entre réalité et fiction, documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai ou faux.
Se déployant comme une expérience mystérieuse, l'exposition nous entraîne « au delà » pour s'interroger sur le besoin de nos sociétés à l'élaboration de ces m o n s t r e s contemporains. Le sujet d e s OVNIS t r a n s p o r t e l'image de l'altérité, d'un autre monde, d'un ailleurs absolu. Démantelé quotidiennement par une pensée cartésienne, la croyance aux extraterrestres ne cesse de perdurer
et témoigne d'un besoin auquel répondrait le merveilleux, aussi monstrueux soit-il, de donner place à l'imaginaire. Le monstre est, au sens large, perçu comme inspirant la peur, le dégoût, l'empathie ou le mépris. Il surprend par son écart à la norme, qu'en est-il de ces ufologues, hérauts contemporains chargés d'une mission apostolique cosmique ?
Harper’s Bazaar France,
Festival Jeune Création : rencontre avec les 5 artistes à suivre
“Interroger nos croyances avec Joséphine Topolanski”Stéphane Durand, journaliste La vérité est ailleurs. C'est ce que l'on pourrait croire lorsqu'on regarde les œuvres de Joséphine Topolanski, parisienne de 25 ans qui n'a de cesse de s'interroger sur l'univers qui nous entoure. Elle en vient même à suivre, le temps d'un week- end, le Groupe d’Études et d'Informations des Phénomènes Aérospatiaux Fabuleux afin de satisfaire sa curiosité et de peut-être avoir une preuve de vie hors de notre planète. Entre réalité et fiction, l'artiste aime questionner nos croyances. Nos objets du quotidien, à y regarder de plus près, font offices de soucoupes volantes, à moins qu'ils ne soient que de simples objets non identifiés ? “Je m'intéresse à la double direction de la croyance, son aspect collectif, il n’est de mythe sans collectivité culturelle, et la voie de l’intime conviction. On assiste alors à l’élaboration d’une nouvelle foi, aux limites éclatées et aux frontières abolies, pour arriver à un décloisonnement des différentes formes de rapports au croire et au savoir que notre société traverse.” Ses quatres œuvres exposées à Jeune Création, à l'image d'Holy Borisov et de sa chasuble liturgique cosmique, attisent notre curiosité autant qu'elles nous interrogent. Il est parfois bon de douter.
Catalogue Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris
Valentina Ulisse, Curatrice indépendante
“On pourrait penser au travail de Joséphine Topolanski comme à une constellation de formes, nées de l’alignement entre science, spiritualité et folklore. Une croyance multiple nourrit son imaginaire : ici s’entremêlent études spatiales, mythe des OVNI et foi messianique en une entité supérieure. L’artiste s’intéresse aux rebondissements potentiels d’une image véridique ou fantasmée et à ses effets sur notre imagination. Sa recherche est animée par les représentations d’objets célestes, issues des rapports de la NASA et du CNES ou des signalements de phénomènes aérospatiaux inexplicables. La lecture de légendes populaires ou la participation à des dîners ufologiques inspirent également l’artiste. Par le textile ou l’image imprimée, elle réactive ces visions cosmiques à travers des formes traditionnelles comme des bannières de procession ou des habits liturgiques. Instantanées de météores et de satellites remplacent ici les apparitions christiques. Le symbole de la soucoupe volante que l’artiste s’amuse à dénicher dans son environnement quotidien est aussi récurrent dans son travail. Toute l’oeuvre de Joséphine Topolanski réside dans une tension entre réalité et fiction qui parvient à semer le doute dans l’esprit des regardeur·euses. Ses apparats cérémoniaux d’un culte extraterrestre et ses installations d’ « objets non-identifiés » chinés en brocante racontent ainsi des histoires factices, mais pas impossibles.”
“Le design textile contemporain se dévoile à la Paris Design Week ”, agence Espaces atypiques, Paris
https://www.espaces-atypiques.com/nos-actus/tendance-deco-le-design-textile-contemporain-se-devoile-a-la-paris-design-week/
Manifesto XXI, 8 ARTISTES À DÉCOUVRIR À 100% L’EXPO
J.S. “L’attrait de Joséphine Topolanski pour l’ésotérisme et les extraterrestres la pousse à interroger les images qui nous sont présentées aussi bien comme des preuves que comme des croyances. Sous la nef de Grande Halle de la Villette, les bannières en jacquard tissé de THE HOLY WORMHOLE sont installées en arc de cercle, à la manière du système solaire. Composées de fils réfléchissant, de laine et de coton, ces bannières ont été conçues d’après une simulation séquentielle du cosmologiste Alain Riazuelo. Cette simulation et l’œuvre qu’en a tiré Joséphine Topolanski s’intéressent à la théorie des trous de verre, l’hypothèse d’un raccourci à travers l’espace-temps. Associé aux chapes liturgiques de AND THE ALIEN CREATED GOD, l’installation finale devient TOURISME ÉSOTÉRIQUE ET RELIQUES STELLAIRES et pose la vaste question de notre présence dans l’univers. Y sommes-nous vraiment seul·es? À travers son travail, l’artiste matérialise les propositions de divers champs face à ce questionnement, de la religion à la science.”
Couverture de Bolt Zine issue 6,Fanzine américain sur le design textile par Studio Frances
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2015/21
2015
2012/15
PRÉSENTATION
Fausses archives de vrais documents ou vraies archives de faux documents, l’ambiguïté science-fictionnelle s’immisce dans chaque recoin possible de mes productions. Je travaille à la création d’un culte syncrétique mêlant ufologie, religion cosmique et technomystique, veritable symbiose entre science, spiritualité et folkore, au travers d'une accumulation obsessionnelle de formes et d’images qui nourrissent et construisent une nouvelle croyance multiple. Oscillant entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux, mes travaux, ensemble de parafacts, viennent constituer, ce que l’historienne Carrie Lambert-Beatty appelle une grande «parafiction».
Au travers de récits scientifiques sacralisés, mes recherches questionnent nos régimes de vérité et nos rapports aux croyances. C’est par l’observation du statut de la véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés que je tente d’approcher le rêve d’un réenchantement du monde. Les pièces de mes projets, témoins d’un espace transitionnel entre le terrestre et le céleste, nous invitent à s’immerger un instant, -ou peut-être plus- dans un version alternative de notre réalité.
CV
EXPOSITIONS,
-"L’antichambre" Chapitre I du cycle “Vers les hauteurs celestes”
commissaire Salomé Fau, exposition personnelle,
Confort mental, Paris
- “Satellite Finder”,
commisaire Maëlle Dault, exposition personnelle,
Frac île-de-france, Project Room, Paris
- “90 secondes to midnight”, commissaire Ana Bujosevic,
exposition collective,Tour Orion, Montreuil
- Exposition collective de fin de résidence,
Villa Belleville, Paris
- “Dé(s)rives”, exposition collective,
Galerie Aline Vidal, Paris
- “Les conjugueuls”, commissaire Valentina Ulisse,
expositions collectives hors les murs,
CAC Brétigny, Essonne
- “Blessed messages from out there” exposition personnelle,
Galerie Chantier boite noire, Montpellier
commissaire Salomé Fau, exposition personnelle,
Confort mental, Paris
- “Satellite Finder”, commisaire Maëlle Dault, exposition personnelle,
Frac île-de-france, Project Room, Paris
exposition collective,Tour Orion, Montreuil
- Exposition collective de fin de résidence,
Villa Belleville, Paris
Galerie Aline Vidal, Paris
expositions collectives hors les murs,
CAC Brétigny, Essonne
Galerie Chantier boite noire, Montpellier