BIO



1998
Parisienne de naissance, issue d’une famille d’immigrés venus de toute l’Europe, Joséphine Topolanski dit avoir grandi maternée par une mère juive séfarade et canalisée par un père ashkénaze. De cet héritage familal hybride, naît une réflexion intime sur la double transmission du rapport culturel à la vérité. Traçant une ligne entre différentes croyances, provoquant un syncrétisme entre l’attention aux formes esthétiques et pratiques instinctives, et l’intérêt obsessionnel aux systèmes formés de connaissances vérifiées.
Diplômée en 2021 de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Joséphine Topolanski obtient la même année une mention spéciale du jury du prix Révélation Design ADAGP. L’année suivante, elle présente son travail à 100% L’Expo à La Villette et rejoint les collections de la ville de Pantin. Sélectionnée pour le 73ème Festival de Jeune Création en 2023 et intégrée au programme Contemporaines 2023, elle participe au cycle hors les murs du CAC de Bretigny, exposition collective sous le commissariat de Valentina Ulisse en avril 2024 qui se superpose avec sa première exposition personnelle à la galerie Chantier Boite noire à Montpellier. Elle est également  invitée à participer à l’édition Dé(s)rives de la galerie Aline Vidal en mai.
À la suite d’un accompagnement engagé et du suivi étroit de la curatrice Salomé Fau, les deux décident d’écrire ensemble le cycle d’expositions  «Sommes-nous seul·e·s?». Dont le premier chapitre sera lancé en juin à Confort Mental et se prolongera dans l'année dans différents lieux. Enfin, elle effectue actuellement une résidence de six mois au sein de la Villa Belleville et exposera sa restitution à la Project Room du Frac île-de-France en juin.  





INTERVIEWS 


Trombiclub

”Bienvenue dans l’atelier de Joséphine Topolanski”

https://www.instagram.com/p/C4D_kRDoxGr/?hl=fr

Contemporaine

Interview avec Eden Tinto Collins

https://www.instagram.com/p/C3alMqGItg9/?hl=fr&img_index=1

Arte

Atelier A portrait d’artiste

https://www.arte.tv/fr/videos/102269-019-A/josephine-topolanski/



PRESS & TEXTES CURATORIAUX


CAC Bretigny
Saison hors les murs Les conjugueuls,
commissaire Valentina Ulisse

Valentina Ulisse, Curatrice indépendante
Fausses archives de vrais documents ou artefacts, les œuvres de Joséphine Topolanski donnent une légitimité aux fictions spéculatives qu’elle s’imagine. Comme dans tout récit de science-fiction, la force de ces imaginaires réside dans la présence d’une juste dose de vrai et de faux. Après un travail de recherche, l’artiste fantasme ainsi le caractère factice d’images authentiques ou, au contraire, la possible véracité des mythes dénichés. Dans son enquête, diverses formes de croyance en la religion, en la science ou en les extraterrestres convergent. Une «foi» dans une force supérieure se superpose aux études de l’espace et aux tentatives de compréhension de l’univers.
Artiste-chercheuse de l’(in)vraisemblable, Joséphine Topolanski s’associe volontiers à des groupes de recherche, qu’ils soient menés par des physicien·nes ou par des explorateur·rices de «rencontres rapprochées du 3e type». Ainsi, son encyclopédie de formes s’inspire autant des photographies officielles de la NASA que de celles parodiques recueillies par le GEIPAF (Groupe d’études et d’informations des phénomènes aérospatiaux fabuleux), qui chasse toutes ces choses quotidiennes assimilables à des ovnis, ces «objets volants non identifiés».
Joséphine Topolanski ravive et réinvente ce riche répertoire de visions stellaires, sacrées ou populaires, qu’elle transpose dans des pratiques artistiques traditionnelles. Elle explore notamment la couture et le tissage, l’image imprimée et la gravure sur métal. Le métier Jacquard, avec son tissage point par point, restitue parfaitement la graine pixélisée de la première image d’un trou noir. L’artiste en fait une tapisserie cosmique qu’on dirait ancienne. Ses capes et chasubles liturgiques en molleton sembleraient aussi authentiques, si ce n’était pour les images de comètes qui y figurent comme des apparitions. La photogravure lui sert enfin pour tracer sur papier les orbites d’exoplanètes fictives, preuves inventées de l’existence de mondes parallèles. Toutes ces représentations sont des «images fantômes». Elles brillent des couleurs irisées de leurs tissus et leurs profils sublimés apparaissent seulement à celles et à ceux qui acceptent de croire en l’impossible.


Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris

Salomé Fau, Curatrice indépendante

https://www.instagram.com/salomefau/?hl=fr

Nous sommes en juillet 1952, le Major général John A.Samford fait une déclaration au peuple américain pour démentir les observations d’OVNIS en affirmant que la plupart peuvent être expliquées scientifiquement.

Simple erreur de perception ou réelle présence extraterrestre, en qui et en quoi pouvons-nous croire ?

L’installation de Joséphine Topolanski nous plonge dans un environnement où les relations entre science, croyance et mythe populaire deviennent ambiguës. Ces tensions se dessinent au travers d'œuvres multiples, comme des apparats liturgiques cosmiques sur lesquelles se déploient des données scientifiques imprimées. Mais aussi dans le détournement d’objets avec lesquels l’artiste joue pour inviter le visiteur à s’interroger sur la véracité des images auxquelles nous sommes en permanence confrontés.
C’est dans ce croisement de disciplines que Joséphine Topolanski nous plonge dans une réalité tangible, où le visiteur se voit être chercheur d’indices à la quête de sa propre vérité.


Proposition Prix Dauphine 2023

Salomé Fau, Curatrice indépendanteDes bannières habillées de disques d'argent adossées aux murs, des apparats cérémonieux suspendus à un portant, des prospectus collés aux vitres plongen le visiteur dans une ambiguïté à peine perceptible. Tout porte à croire qu'une procession en faveur de ces êtres venus d'ailleurs, vient de se terminer.
Seuls les vestiges perdurent pour susciter une interrogation, sommes-nous seuls ?
L'installation transforme l'espace en un quartier général qui pourrait appartenir à une communauté animée par le recueil, l'analyse,l'interprétation des phénomène extraterrestres et d'objets volants non identifiés. C'est sous le prisme d'une secte ufologique fictive que nous invitons à découvrir les rouages de l'élaboration d'un mythe populaire. L'extraterrestre trouve son essence dans la fiction, popularisé au fil du temps, il s'établit dans une esthétique forte.Parfois petit homme vert, parfois petit gris, l'histoire l'a doté de nombreuse caractéristiques tant physiques que psychiques. Élevé au rang de Messie céleste ou monstre envahisseur, il est à l'origine d'un folklore cosmique.Joséphine Topolanski observe la formation de ces controverses en explorant les manières dont les images sont utilisées pour construire des preuves ou des croyances, objectives ou fantasmées. Ses productions interrogent le statut de véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés.
Ainsi, elles questionnent notre relation au réel et à l'histoire en oscillant entre réalité et fiction, documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai ou faux.
Se déployant comme une expérience mystérieuse, l'exposition nous entraîne « au delà » pour s'interroger sur le besoin de nos sociétés à l'élaboration de ces monstres contemporains. Le sujet des OVNIS transporte l'image de l'altérité,
d'un autre monde, d'un ailleurs absolu. Démantelé quotidiennement par une pensée cartésienne, la croyance aux extraterrestres ne cesse de perdurer et témoigne d'un besoin auquel répondrait le merveilleux, aussi monstrueux soit-il, de donner place à l'imaginaire. Le monstre est, au sens large, perçu comme inspirant la peur, le dégoût, l'empathie ou le mépris. Il surprend par son écart à la norme, qu'en est-il de ces ufologues, hérauts contemporains chargés d'une mission apostolique cosmique ?



Harper’s Bazaar France,

Festival Jeune Création : rencontre avec les 5 artistes à suivre

“Interroger nos croyances avec Joséphine Topolanski”
Stéphane Durand, journaliste La vérité est ailleurs. C'est ce que l'on pourrait croire lorsqu'on regarde les œuvres de Joséphine Topolanski, parisienne de 25 ans qui n'a de cesse de s'interroger sur l'univers qui nous entoure. Elle en vient même à suivre, le temps d'un week- end, le Groupe d’Études et d'Informations des Phénomènes Aérospatiaux Fabuleux afin de satisfaire sa curiosité et de peut-être avoir une preuve de vie hors de notre planète. Entre réalité et fiction, l'artiste aime questionner nos croyances. Nos objets du quotidien, à y regarder de plus près, font offices de soucoupes volantes, à moins qu'ils ne soient que de simples objets non identifiés ? Je m'intéresse à la double direction de la croyance, son aspect collectif, il n’est de mythe sans collectivité culturelle, et la voie de l’intime conviction. On assiste alors à l’élaboration d’une nouvelle foi, aux limites éclatées et aux frontières abolies, pour arriver à un décloisonnement des différentes formes de rapports au croire et au savoir que notre société traverse.” Ses quatres œuvres exposées à Jeune Création, à l'image d'Holy Borisov et de sa chasuble liturgique cosmique, attisent notre curiosité autant qu'elles nous interrogent. Il est parfois bon de douter.

Catalogue Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris

Valentina Ulisse, Curatrice indépendante “On pourrait penser au travail de Joséphine Topolanski comme à une constellation de formes, nées de l’alignement entre science, spiritualité et folklore. Une croyance multiple nourrit son imaginaire : ici s’entremêlent études spatiales, mythe des OVNI et foi messianique en une entité supérieure. L’artiste s’intéresse aux rebondissements potentiels d’une image véridique ou fantasmée et à ses effets sur notre imagination. Sa recherche est animée par les représentations d’objets célestes, issues des rapports de la NASA et du CNES ou des signalements de phénomènes aérospatiaux inexplicables. La lecture de légendes populaires ou la participation à des dîners ufologiques inspirent également l’artiste. Par le textile ou l’image imprimée, elle réactive ces visions cosmiques à travers des formes traditionnelles comme des bannières de procession ou des habits liturgiques. Instantanées de météores et de satellites remplacent ici les apparitions christiques. Le symbole de la soucoupe volante que l’artiste s’amuse à dénicher dans son environnement quotidien est aussi récurrent dans son travail. Toute l’oeuvre de Joséphine Topolanski réside dans une tension entre réalité et fiction qui parvient à semer le doute dans l’esprit des regardeur·euses. Ses apparats cérémoniaux d’un culte extraterrestre et ses installations d’ « objets non-identifiés » chinés en brocante racontent ainsi des histoires factices, mais pas impossibles.”


Paris Design Week, “Parcours atypique”, agence Espaces atypiques, Paris https://www.maison-objet.com/paris-design-week/les-participants-pdw/espaces-atypiques-paris-rive-gauche

Manifesto XXI,  8 ARTISTES À DÉCOUVRIR À 100% L’EXPO

J.S. “L’attrait de Joséphine Topolanski pour l’ésotérisme et les extraterrestres la pousse à interroger les images qui nous sont présentées aussi bien comme des preuves que comme des croyances. Sous la nef de Grande Halle de la Villette, les bannières en jacquard tissé de THE HOLY WORMHOLE sont installées en arc de cercle, à la manière du système solaire. Composées de fils réfléchissant, de laine et de coton, ces bannières ont été conçues d’après une simulation séquentielle du cosmologiste Alain Riazuelo. Cette simulation et l’œuvre qu’en a tiré Joséphine Topolanski s’intéressent à la théorie des trous de verre, l’hypothèse d’un raccourci à travers l’espace-temps. Associé aux chapes liturgiques de AND THE ALIEN CREATED GOD, l’installation finale devient TOURISME ÉSOTÉRIQUE ET RELIQUES STELLAIRES et pose la vaste question de notre présence dans l’univers. Y sommes-nous vraiment seul·es?  À travers son travail, l’artiste matérialise les propositions de divers champs face à ce questionnement, de la religion à la science.”



Couverture de Bolt Zine issue 6, Fanzine américain sur le design textile par Studio Frances










































2024

JUIN 





MAI 
AVRIL

MARS


2023








2022







2021


2019








2024

2023



2022




2021


2018









2024











2022








2022




2021


2019


2018










2018/19


2015/21


2015



2012/15


PRÉSENTATION


Fausses archives de vrais documents ou vraies archives de faux documents, l’ambiguïté science-fictionnelle s’immisce dans chaque recoin possible de mes productions. Je travaille à la création d’un culte syncrétique mêlant ufologie, religion cosmique et technomystique, veritable symbiose entre science, spiritualité et folkore, au travers d'une accumulation obsessionnelle de formes et d’images qui nourrissent et construisent une nouvelle croyance multiple. Oscillant entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux, mes travaux, ensemble de parafacts, viennent constituer, ce que l’historienne Carrie Lambert-Beatty appelle une grande «parafiction».

Au travers de récits scientifiques sacralisés, mes recherches questionnent nos régimes de vérité et nos rapports aux croyances. C’est par l’observation du statut de la véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés que je tente d’approcher le rêve d’un réenchantement du monde. Les pièces de mes projets, témoins d’un espace transitionnel entre le terrestre et le céleste, nous invitent à s’immerger un instant, -ou peut-être plus- dans un version alternative de notre réalité.




CV



EXPOSITIONS,



-"Sommes nous seul·e·s" Chapitre I, exposition personnelle,
Confort mental, commissaire Salomé Fau, Paris
- Project Room, exposition personnelle restitution de résidence, 
Frac île-de-france, commisaire Maëlle Dault, Paris

- Exposition collective de fin de résidence,
Villa Belleville 

- “Dé(s)rives”, exposition collective hors les murs Galerie Aline Vidal, Paris

- “Les conjugueuls”, Cycle d’exposition collectives hors les murs ,
CAC Brétigny, commissaire Valentina Ulisse,

- “Blessed messages from out there” exposition personnelle, 
Galerie Chantier boite noire, Montpellier


- “73e Festival Jeune Création”, exposition collective,
Espace Niemeyer, Paris

- Exposition collective sur la physique quantique,
Lumen center, Julien Bobroff, Paris Saclay,
- “La croyance” exposition collective,
Galerie Salon H, Paris
- “Les synapses dans la Terre” exposition collective,
Jour et Nuit culture, Collectif Noctemydiem, Paris

- Paris Design Week, “Parcours atypique”,
agence Espaces atypiques, Paris
- “FIG collective” exposition collective en support à l’Ukraine, Paris 
- “100% L’EXPO”  exposition collective,
Grande halle de La Villette, commissaire Inès Geoffroy, Paris
- “Bureau d’investigation du sacré” exposition collective,
Grandes serres de Pantin, commissaire Jeanne Mercier

- Lancement du livre And we heard a big “Bang!”, Quintal édition,
Librairie sans titre, Paris, France

- Exposition collective,
KCUA gallery,
Kyoto, Japan




PRIX, RÉSIDENCES, ACQUISITIONS, COMMANDES



-“Villa Belleville” - Résidence de 6 mois

- “Passerelles 2023”, Contemporaines - Programme de mentorat. Marrainée par l’artiste Eden Tinto Collins, accompagnées par la curatrice indépendante Mathilda Porthogese
- Aquisition Fonds Municipal d’Art Contemporain de la ville de Pantin 
-“Gaze magazine”, Création de bannieres de scénographie

- Résidence artistique avec “La Physique autrement” et le physicien Julien Bobroff, Université de Paris-Saclay
- ADAGP Revelation Design 2021, Mention spéciale du jury
- Résidence de recherche Territoires désarticulés du sacré, Marseille. Programmé par Southwaystudioavec la Chaire AG2R
- Selection au prix de la “Foire d’illustration jeunesse de Bologne 2018” Exposition à des foires d’illustration jeunesse au Japon, en Chine, en Corée du Sud et à Taiwan.




ATELIERS, WORKSHOP, INTERVENTIONS



-CAC en sac “Accueillir l’inconnu: premier contact
et hospitalité extraterrestre” - CAC Bretigny
Atelier de pratique artistique de 3 à 99 ans
-Atelier avec le collège de Tourtille et la  Villa Belleville 
-CAC en sac “La ballade de Roberlax” - CAC Bretigny
Atelier d’éveil aux enfants accueilli·es en crèche
-Invitation par Carlotta Sandoval Lizarralde pour
sa résidence artistique en collège (classe ULIS) invitée
par ART-EXPRIM, Visite d’atelier à la Villa Belleville
-Programme “Jeunes collectionneurs” du Fonds d’art contemporain - Paris CollectionsVisite d’atelier à la Villa Belleville

-Intervention avec Les éditions RNVP -Gobelins Paris





FESTIVALS ET FOIRES 



- “Zinefest”, Bordeaux
- “Trafic #1”, Frac, Marseille
- “Accident Art Book Fair”, Bellevilloise Paris

- “Coucou Minou festival”, Saint-Denis

- “Kyoto art book market”, Kyoto

- “Kitakagaya Flea”, Osaka
- “Fanzine Festival”, Paris




FORMATION




- Kyoto City University of Arts - échange universitaire secteur Printmaking

- École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs - Image Imprimée

Baccalauréat: section économique et social - option art plastique
Lycée l’Assomption, Paris, France

2015-2021Atelier du Carrousel-Monceau - Cycle de 3 ans de préparation
aux concours des écoles d’art





















CONTACT


- josephine.topolanski@gmail.com
- 0672686109
- @josephine.topolanski






BIO



1998
Parisienne de naissance, issue d’une famille d’immigrés venus de toute l’Europe, Joséphine Topolanski dit avoir grandi maternée par une mère juive séfarade et canalisée par un père ashkénaze. De cet héritage familal hybride, naît une réflexion intime sur la double transmission du rapport culturel à la vérité. Traçant une ligne entre différentes croyances, provoquant un syncrétisme entre l’attention aux formes esthétiques et pratiques instinctives, et l’intérêt obsessionnel aux systèmes formés de connaissances vérifiées.
Diplômée en 2021 de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Joséphine Topolanski obtient la même année une mention spéciale du jury du prix Révélation Design ADAGP. L’année suivante, elle présente son travail à 100% L’Expo à La Villette et rejoint les collections de la ville de Pantin. Sélectionnée pour le 73ème Festival de Jeune Création en 2023 et intégrée au programme Contemporaines 2023, elle participe au cycle hors les murs du CAC de Bretigny, exposition collective sous le commissariat de Valentina Ulisse en avril 2024 qui se superpose avec sa première exposition personnelle à la galerie Chantier Boite noire à Montpellier. Elle est également  invitée à participer à l’édition Dé(s)rives de la galerie Aline Vidal en mai.
À la suite d’un accompagnement engagé et du suivi étroit de la curatrice Salomé Fau, les deux décident d’écrire ensemble le cycle d’expositions  «Sommes-nous seul·e·s?». Dont le premier chapitre sera lancé en juin à Confort Mental et se prolongera dans l'année dans différents lieux. Enfin, elle effectue actuellement une résidence de six mois au sein de la Villa Belleville et exposera sa restitution à la Project Room du Frac île-de-France en juin.  





INTERVIEWS


Trombiclub

”Bienvenue dans l’atelier de Joséphine Topolanski”

https://www.instagram.com/p/C4D_kRDoxGr/?hl=fr

Contemporaine

Interview avec Eden Tinto Collins

https://www.instagram.com/p/C3alMqGItg9/?hl=fr&img_index=1

Arte

Atelier A portrait d’artiste

https://www.arte.tv/fr/videos/102269-019-A/josephine-topolanski/



PRESS & TEXTES CURATORIAUX


CAC Bretigny
Saison hors les murs Les conjugueuls,
commissaire Valentina Ulisse

Valentina Ulisse, Curatrice indépendante
Fausses archives de vrais documents ou artefacts, les œuvres de Joséphine Topolanski donnent une légitimité aux fictions spéculatives qu’elle s’imagine. Comme dans tout récit de science-fiction, la force de ces imaginaires réside dans la présence d’une juste dose de vrai et de faux. Après un travail de recherche, l’artiste fantasme ainsi le caractère factice d’images authentiques ou, au contraire, la possible véracité des mythes dénichés. Dans son enquête, diverses formes de croyance en la religion, en la science ou en les extraterrestres convergent. Une «foi» dans une force supérieure se superpose aux études de l’espace et aux tentatives de compréhension de l’univers.
Artiste-chercheuse de l’(in)vraisemblable, Joséphine Topolanski s’associe volontiers à des groupes de recherche, qu’ils soient menés par des physicien·nes ou par des explorateur·rices de «rencontres rapprochées du 3e type». Ainsi, son encyclopédie de formes s’inspire autant des photographies officielles de la NASA que de celles parodiques recueillies par le GEIPAF (Groupe d’études et d’informations des phénomènes aérospatiaux fabuleux), qui chasse toutes ces choses quotidiennes assimilables à des ovnis, ces «objets volants non identifiés».
Joséphine Topolanski ravive et réinvente ce riche répertoire de visions stellaires, sacrées ou populaires, qu’elle transpose dans des pratiques artistiques traditionnelles. Elle explore notamment la couture et le tissage, l’image imprimée et la gravure sur métal. Le métier Jacquard, avec son tissage point par point, restitue parfaitement la graine pixélisée de la première image d’un trou noir. L’artiste en fait une tapisserie cosmique qu’on dirait ancienne. Ses capes et chasubles liturgiques en molleton sembleraient aussi authentiques, si ce n’était pour les images de comètes qui y figurent comme des apparitions. La photogravure lui sert enfin pour tracer sur papier les orbites d’exoplanètes fictives, preuves inventées de l’existence de mondes parallèles. Toutes ces représentations sont des «images fantômes». Elles brillent des couleurs irisées de leurs tissus et leurs profils sublimés apparaissent seulement à celles et à ceux qui acceptent de croire en l’impossible.


Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris

Salomé Fau, Curatrice indépendante

https://www.instagram.com/salomefau/?hl=fr

Nous sommes en juillet 1952, le Major général John A.Samford fait une déclaration au peuple américain pour démentir les observations d’OVNIS en affirmant que la plupart peuvent être expliquées scientifiquement.

Simple erreur de perception ou réelle présence extraterrestre, en qui et en quoi pouvons-nous croire ?

L’installation de Joséphine Topolanski nous plonge dans un environnement où les relations entre science, croyance et mythe populaire deviennent ambiguës. Ces tensions se dessinent au travers d'œuvres multiples, comme des apparats liturgiques cosmiques sur lesquelles se déploient des données scientifiques imprimées. Mais aussi dans le détournement d’objets avec lesquels l’artiste joue pour inviter le visiteur à s’interroger sur la véracité des images auxquelles nous sommes en permanence confrontés.
C’est dans ce croisement de disciplines que Joséphine Topolanski nous plonge dans une réalité tangible, où le visiteur se voit être chercheur d’indices à la quête de sa propre vérité.


Proposition Prix Dauphine 2023

Salomé Fau, Curatrice indépendante
Des bannières habillées de disques d'argent adossées aux murs, des apparats cérémonieux suspendus à un portant, des prospectus collés aux vitres plongen le visiteur dans une ambiguïté à peine perceptible. Tout porte à croire qu'une procession en faveur de ces êtres venus d'ailleurs, vient de se terminer.
Seuls les vestiges perdurent pour susciter une interrogation, sommes-nous seuls ?
L'installation transforme l'espace en un quartier général qui pourrait appartenir à une communauté animée par le recueil, l'analyse, l'interprétation des phénomènes
extraterrestres et d'objets volants non identifiés. C'est sous le prisme
d'une secte ufologique fictive que nous invitons à découvrir les rouages
de l'élaboration d'un mythe populaire. L'extraterrestre trouve son essence
dans la fiction, popularisé au fil du temps, il s'établit dans une esthétique forte.Parfois petit homme vert, parfois petit gris, l'histoire l'a doté de nombreuses
caractéristiques tant physiques que psychiques. Élevé au rang de Messie
céleste ou monstre envahisseur, il est à l'origine d'un folklore cosmique.
Joséphine Topolanski observe la formation de ces controverses en explorant les manières dont les images sont utilisées pour construire des preuves ou des croyances, objectives ou fantasmées. Ses productions interrogent le statut de véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés.
Ainsi, elles questionnent notre relation au réel et à l'histoire en oscillant entre réalité et fiction, documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai ou faux.
Se déployant comme une expérience mystérieuse, l'exposition nous entraîne « au delà » pour s'interroger sur le besoin de nos sociétés à l'élaboration de ces m o n s t r e s contemporains. Le sujet d e s OVNIS t r a n s p o r t e l'image de l'altérité, d'un autre monde, d'un ailleurs absolu. Démantelé quotidiennement par une pensée cartésienne, la croyance aux extraterrestres ne cesse de perdurer
et témoigne d'un besoin auquel répondrait le merveilleux, aussi monstrueux soit-il, de donner place à l'imaginaire. Le monstre est, au sens large, perçu comme inspirant la peur, le dégoût, l'empathie ou le mépris. Il surprend par son écart à la norme, qu'en est-il de ces ufologues, hérauts contemporains chargés d'une mission apostolique cosmique ?



Harper’s Bazaar France,

Festival Jeune Création : rencontre avec les 5 artistes à suivre

“Interroger nos croyances avec Joséphine Topolanski”
Stéphane Durand, journaliste La vérité est ailleurs. C'est ce que l'on pourrait croire lorsqu'on regarde les œuvres de Joséphine Topolanski, parisienne de 25 ans qui n'a de cesse de s'interroger sur l'univers qui nous entoure. Elle en vient même à suivre, le temps d'un week- end, le Groupe d’Études et d'Informations des Phénomènes Aérospatiaux Fabuleux afin de satisfaire sa curiosité et de peut-être avoir une preuve de vie hors de notre planète. Entre réalité et fiction, l'artiste aime questionner nos croyances. Nos objets du quotidien, à y regarder de plus près, font offices de soucoupes volantes, à moins qu'ils ne soient que de simples objets non identifiés ? Je m'intéresse à la double direction de la croyance, son aspect collectif, il n’est de mythe sans collectivité culturelle, et la voie de l’intime conviction. On assiste alors à l’élaboration d’une nouvelle foi, aux limites éclatées et aux frontières abolies, pour arriver à un décloisonnement des différentes formes de rapports au croire et au savoir que notre société traverse.” Ses quatres œuvres exposées à Jeune Création, à l'image d'Holy Borisov et de sa chasuble liturgique cosmique, attisent notre curiosité autant qu'elles nous interrogent. Il est parfois bon de douter.

Catalogue Jeune Création 73e Édition
Espace Niemeyer, Paris

Valentina Ulisse, Curatrice indépendante “On pourrait penser au travail de Joséphine Topolanski comme à une constellation de formes, nées de l’alignement entre science, spiritualité et folklore. Une croyance multiple nourrit son imaginaire : ici s’entremêlent études spatiales, mythe des OVNI et foi messianique en une entité supérieure. L’artiste s’intéresse aux rebondissements potentiels d’une image véridique ou fantasmée et à ses effets sur notre imagination. Sa recherche est animée par les représentations d’objets célestes, issues des rapports de la NASA et du CNES ou des signalements de phénomènes aérospatiaux inexplicables. La lecture de légendes populaires ou la participation à des dîners ufologiques inspirent également l’artiste. Par le textile ou l’image imprimée, elle réactive ces visions cosmiques à travers des formes traditionnelles comme des bannières de procession ou des habits liturgiques. Instantanées de météores et de satellites remplacent ici les apparitions christiques. Le symbole de la soucoupe volante que l’artiste s’amuse à dénicher dans son environnement quotidien est aussi récurrent dans son travail. Toute l’oeuvre de Joséphine Topolanski réside dans une tension entre réalité et fiction qui parvient à semer le doute dans l’esprit des regardeur·euses. Ses apparats cérémoniaux d’un culte extraterrestre et ses installations d’ « objets non-identifiés » chinés en brocante racontent ainsi des histoires factices, mais pas impossibles.”


Paris Design Week, “Parcours atypique”, agence Espaces atypiques, Paris https://www.maison-objet.com/paris-design-week/les-participants-pdw/espaces-atypiques-paris-rive-gauche

Manifesto XXI,  8 ARTISTES À DÉCOUVRIR À 100% L’EXPO

J.S. “L’attrait de Joséphine Topolanski pour l’ésotérisme et les extraterrestres la pousse à interroger les images qui nous sont présentées aussi bien comme des preuves que comme des croyances. Sous la nef de Grande Halle de la Villette, les bannières en jacquard tissé de THE HOLY WORMHOLE sont installées en arc de cercle, à la manière du système solaire. Composées de fils réfléchissant, de laine et de coton, ces bannières ont été conçues d’après une simulation séquentielle du cosmologiste Alain Riazuelo. Cette simulation et l’œuvre qu’en a tiré Joséphine Topolanski s’intéressent à la théorie des trous de verre, l’hypothèse d’un raccourci à travers l’espace-temps. Associé aux chapes liturgiques de AND THE ALIEN CREATED GOD, l’installation finale devient TOURISME ÉSOTÉRIQUE ET RELIQUES STELLAIRES et pose la vaste question de notre présence dans l’univers. Y sommes-nous vraiment seul·es?  À travers son travail, l’artiste matérialise les propositions de divers champs face à ce questionnement, de la religion à la science.”



Couverture de Bolt Zine issue 6,Fanzine américain sur le design textile par Studio Frances










































2024

JUIN









MAI

AVRIL



MARS



2023












2022











2021



2019









2024
2023





2022




2021









2018










2024



















2022









2022




2021


2019


2018










2018/19



2015/21



2015




2012/15


PRÉSENTATION


Fausses archives de vrais documents ou vraies archives de faux documents, l’ambiguïté science-fictionnelle s’immisce dans chaque recoin possible de mes productions. Je travaille à la création d’un culte syncrétique mêlant ufologie, religion cosmique et technomystique, veritable symbiose entre science, spiritualité et folkore, au travers d'une accumulation obsessionnelle de formes et d’images qui nourrissent et construisent une nouvelle croyance multiple. Oscillant entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux, mes travaux, ensemble de parafacts, viennent constituer, ce que l’historienne Carrie Lambert-Beatty appelle une grande «parafiction».

Au travers de récits scientifiques sacralisés, mes recherches questionnent nos régimes de vérité et nos rapports aux croyances. C’est par l’observation du statut de la véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés que je tente d’approcher le rêve d’un réenchantement du monde. Les pièces de mes projets, témoins d’un espace transitionnel entre le terrestre et le céleste, nous invitent à s’immerger un instant, -ou peut-être plus- dans un version alternative de notre réalité.




CV



EXPOSITIONS,



-"Sommes nous seul·e·s" Chapitre I, exposition personnelle,
Confort mental, commissaire Salomé Fau, Paris
-Project Room, exposition personnelle restitution de résidence,
Frac île-de-france, commisaire Maëlle Dault, Paris

- Exposition collective de fin de résidence,
Villa Belleville

- “Dé(s)rives”, exposition collective hors les murs Galerie Aline Vidal, Paris

- “Les conjugueuls”, Cycle d’exposition collectives hors les murs ,
CAC Brétigny, commissaire Valentina Ulisse,

- “Blessed messages from out there” exposition personnelle,
Galerie Chantier boite noire, Montpellier


- “73e Festival Jeune Création”, exposition collective,
Espace Niemeyer, Paris

- Exposition collective sur la physique quantique,
Lumen center, Julien Bobroff, Paris Saclay,
- “La croyance” exposition collective,
Galerie Salon H, Paris
- “Les synapses dans la Terre” exposition collective,
Jour et Nuit culture, Collectif Noctemydiem, Paris

- Paris Design Week, “Parcours atypique”,
agence Espaces atypiques, Paris
- “FIG collective” exposition collective en support à l’Ukraine, Paris 
- “100% L’EXPO”  exposition collective,
Grande halle de La Villette, commissaire Inès Geoffroy, Paris
- “Bureau d’investigation du sacré” exposition collective,
Grandes serres de Pantin, commissaire Jeanne Mercier

- Lancement du livre And we heard a big “Bang!”, Quintal édition,
Librairie sans titre, Paris, France

- Exposition collective,
KCUA gallery,
Kyoto, Japan




PRIX, RÉSIDENCES, ACQUISITIONS, COMMANDES



-“Villa Belleville” - Résidence de 6 mois

- “Passerelles 2023”, Contemporaines - Programme de mentorat. Marrainée par l’artiste Eden Tinto Collins, accompagnées par la curatrice indépendante Mathilda Porthogese
- Aquisition Fonds Municipal d’Art Contemporain de la ville de Pantin
-“Gaze magazine”, Création de bannieres de scénographie

- Résidence artistique avec “La Physique autrement” et le physicien Julien Bobroff, Université de Paris-Saclay
- ADAGP Revelation Design 2021, Mention spéciale du jury
- Résidence de recherche Territoires désarticulés du sacré, Marseille. Programmé par Southwaystudioavec la Chaire AG2R
- Selection au prix de la “Foire d’illustration jeunesse de Bologne 2018” Exposition à des foires d’illustration jeunesse au Japon, en Chine, en Corée du Sud et à Taiwan.




ATELIERS, WORKSHOP, INTERVENTIONS



-CAC en sac “Accueillir l’inconnu: premier contact
et hospitalité extraterrestre” - CAC Bretigny
Atelier de pratique artistique de 3 à 99 ans
-Atelier avec le collège de Tourtille et la Villa Belleville
-CAC en sac “La ballade de Roberlax” - CAC Bretigny
Atelier d’éveil aux enfants accueilli·es en crèche
-Invitation par Carlotta Sandoval Lizarralde pour
sa résidence artistique en collège (classe ULIS) invitée
par ART-EXPRIM, Visite d’atelier à la Villa Belleville
-Programme “Jeunes collectionneurs” du Fonds d’art contemporain - Paris Collections, Visite d’atelier à la Villa Belleville

-Intervention avec Les éditions RNVP -Gobelins Paris





FESTIVALS ET FOIRES



- “Zinefest”, Bordeaux
- “Trafic #1”, Frac, Marseille
- “Accident Art Book Fair”, Bellevilloise Paris

- “Coucou Minou festival”, Saint-Denis

- “Kyoto art book market”, Kyoto

- “Kitakagaya Flea”, Osaka
- “Fanzine Festival”, Paris




FORMATION




- Kyoto City University of Arts - échange universitaire secteur Printmaking

- École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs - Image Imprimée

Baccalauréat: section économique et social - option art plastique
Lycée l’Assomption, Paris, France

2015-2021Atelier du Carrousel-Monceau - Cycle de 3 ans de préparation
aux concours des écoles d’art





















CONTACT


- josephine.topolanski@gmail.com
- 0672686109
- @josephine.topolanski